CarRAWt cake : recette de cake à la carotte pour les journées d’été

Ça fait un petit moment que je n’avais pas posté de recettes sur ce blog. Pour mon retour, j’avais envie de quelque chose de frais et savoureux qui

Ça fait un petit moment que je n’avais pas posté de recettes sur ce blog. Pour mon retour, j’avais envie de quelque chose de frais et savoureux qui corresponde bien à ce que j’ai envie de manger en ce moment. Cette recette de cake à la carotte cru est une pépite que je me devais de vous partager ! (Aller directement à la recette)

J’ai emménagé à Montréal à l’automne 2021. Après les grands froids que nous ont offert janvier et février (-40 °C, svp !), la météo s’est mise au beau fixe depuis quelques jours. Et il fait chaud !

À la recherche de snacks gourmands et originaux, j’ai repensé à une recette que j’avais réalisée en plein confinement pour ma page Instagram : un cake à la carotte cru !

Si le fait qu’il soit cru m’avait un peu surprise au début, sachez qu’il est aussi bon à manger que simple à réaliser ! J’ai découvert la recette grâce au compte d’Alice Pagès, a.k.a Early Brawd, qui a pour spécialité les recettes vegan, gluten free et sans sucres.

Depuis cette recette, j’ai beaucoup appris et je me suis beaucoup posé de questions sur l’alimentation saine, les habitudes alimentaires qui peuvent nous aider à faire une transition alimentaire pour la santé de notre corps et de la planète. Mais ça, j’en parle plus sur un second blog que je t’invite à découvrir.

Ici, on va se concentrer sur la recette et quelques conseils pour bien la réaliser.

Une délicieuse recette du traditionnelle carrot cake revue en option végane et sans gluten !

60 grammes de dattes, dénoyautées et hachées

2 cuillères à soupe d'huile de noix de coco (fondue)

1 cuillère à café d'extrait de vanille

1 cuillère à café de cannelle en poudre

1/2 cuillère à café de gingembre frais râpé

Une pincée de noix de muscade en poudre

Pour le glaçage

30 grammes de noix de cajou (préalablement trempées dans l'eau pendant 6 heures)

63 ml de crème de coco (réfrigérée pendant la nuit)

1 cuillère à soupe d'huile de coco (fondue)

Mélangez tous les ingrédients dans un robot culinaire (ou un mixeur à grande vitesse) jusqu'à l'obtention d'une pâte. Elle doit être un peu collante mais sèche et suffisamment lisse pour être façonnée. Si la pâte est trop collante et humide, ajoutez plus de farine d'amande.

Mettez le mélange dans un moule carré ou rectangulaire et pressez fermement à l'aide d'une spatule ou de vos doigts pour former une couche régulière. Placez au congélateur pour qu'ils durcissent pendant que vous préparez le glaçage.

POUR LE GLAÇAGE : Ouvrez la boîte de lait de coco placée au réfrigérateur pendant la nuit et récupérez la crème de coco épaisse qui s'est formée sur le dessus. Rincez et égouttez les noix de cajou trempées.

Mélangez tous les ingrédients du glaçage dans un mixeur à haute vitesse jusqu'à ce qu'il soit complètement lisse.

Sortez le cake aux carottes du congélateur et versez le mélange de glaçage sur le dessus. Tapez fermement sur votre comptoir pour éliminer toute bulle ou air et lissez la surface du glaçage avec une spatule.

Remettre au congélateur pendant au moins 2 heures ou jusqu'à ce que le glaçage soit ferme.

Avant de servir, laissez-le cake se réchauffer à température ambiante pendant 5 minutes pour qu'il ramollisse.

Cette recette est ultra simple à réaliser car elle ne requiert que peu d’ustensiles : un blender et un moule ! N’hésitez pas à bien utiliser une spatule pour lisser la surface du glaçage afin qu’il soit uniforme et qu’il ait se petit côté shiny et décadent.

Si elle vous demande peu de matériel, cette recette nécessite tout de même des (petites) quantités d’épices et aliments bien spécifiques. Pour ne rien gaspiller, assurez-vous d’adapter la recette avec des ingrédients qui vous conviennent et que vous êtes sûrs de pouvoir réutiliser pour une prochaine recette, ou bien à les acheter en vrac !

Vous pouvez remplacer les noix de cajou par un autre type de noix ou bien garder le restant de crème de coco pour réaliser cette délicieuse recette de mousse au chocolat vegan. Rien ne se perd, tout se transforme ! 

Pour résumer, faites des recettes avec des aliments qui ont du sens pour vous et votre alimentation quotidienne. Cuisinez simple et bon, x Angèle.

Recette de Champignons farcis ricotta & épinards

Cette recette vous donne une variante des champignons farcis, plus fromagère. Carrément fromagère même. Côté légumes, j’aime bien les combos de saison.

Recette de Champignons farcis ricotta & épinards - Simplemets

Plus jeune et encore aujourd’hui, je me fais une liste mentale des aliments sans lesquels ma vie serait soudain très très fade. Et depuis toujours y figurent les champignons ! 

Cette recette vous donne une variante des champignons farcis, plus fromagère. Carrément fromagère même. Côté légumes, j’aime bien les combos de saison. C’est extrêmement pratique quand on veut acheter plusieurs légumes frais et qu’au cours de la semaine on se demande bien comment on va pouvoir utiliser une barquette de ci déjà ouverte ou un sachet de ça déjà entamé… Les associations les meilleures sont parfois celles qu’on a sous les yeux et auxquelles on ne pense pas toujours. 

Ricotta & épinards, j’imagine que vous avez déjà pu le voir, le manger, le préparer que ce soit en lasagnes ou avec des pâtes farcies, ou bien dans une tarte salée. Ici, la garniture va venir remplir vos champignons de Paris pour une cuisson courte et douce au four. 

La préparation est très simple et courte. Il y a même un bonus gain de temps pour la vaisselle en raclant bien le plat dans lequel vous allez faire le mélange avec le fromage. Chez moi, on appelle ça “la part du pécheur”, de celui qui a préparé. Comme quoi il y a des avantages à faire la cuisine !?

Pour les quantités, tout dépend de si vous en faites une entrée, votre plat ou un accompagnement. Je suis partie sur la base de 3 champignons par personne en accompagnement d’une viande ou d’un poisson.

Les calories, une mesure pas si simple : une marge d’erreur de 5 à 10% à la hausse ou à la baisse est possible

6 gros champignons de Paris (à farcir ?, parfois c’est indiqué ainsi pour les gros calibres)

1 cuillère à café d’herbes de Provence, avec une option sur le thym

Lavez et séchez avec du papier absorbant vos champignons. Équeutez-les.

Disposez les sur une plaque de cuisson (avec papier ou film cuisson).

Hachez grossièrement les pousses d’épinards.

Dans un saladier, versez le fromage ricotta, les épinards hachées, l’huile d’olive, l’ail, le sel, le poivre et les herbes de Provence. Mélangez jusqu’à ce que le mélange soit homogène. (Goûtez et rectifiez l’assaisonnement si besoin)

Mettez environ une cuillère à soupe de la mixture ricotta-épinards dans le chapeau (la tête) du champignon.

Lorsque le four est chaud, enfournez votre plaque pour 20 minutes à 170°C.

Recette de salade de patate douce, carotte et feta

Cette salade de patate douce et carotte, relevée de feta va devenir votre go-to rapide et simple pour vos déjeuners ou dîners végétariens.

Salade de patate douce, carotte et feta - Simplemets

Pour une lunch box colorée, j’ai testé une recette de salade de patate douce et carotte, relevée de feta. Une recette simple, rapide et pleine de vitamines. Agrémentée d’une vinaigrette au sésame et à la sauce soja, c’est délicieux. Alors qu’en 2020 la cuisine s’annonce de plus en plus végétale, avec cette salade “orange is the new greens” !

Portez une casserole d’eau salée à ébullition.

Pelez vos patates douces et coupez-les en cubes de taille moyenne.

Plongez les patates douces dans l’eau pour 20 minutes de cuisson à frémissement.

Pelez les carottes. Coupez en 2 grossièrement en cubes. Mettez les cubes dans la casserole avec les patates douces. Taillez les carottes restantes en fines lamelles ou “tagliatelles” à l’aide d’un économe. Les réserver.

Sortez la casserole de légumes du feu, égouttez et laissez refroidir.

Dans un saladier ou directement dans vos lunch boxes, mélangez patates douces, carottes cuites et crues, la feta avec de la vinaigrette.

Parsemez le topping de votre choix (ici, pois chiche grillés).

Pour ceux qui voudraient la recette des pois chiches grillés, c’est par ici:

Cette salade de patate douce vous a plu ? Dites-moi tout en commentaire. Et pour ceux qui auraient envie d’une autre recette de salade originale, n'hésitez pas à retourner voir celle d’automne :

                                                                                                  Salade de kiwi, fenouil et avocat

Carottes au four, pesto léger

De savoureuses carottes au four à la préparation simple. Un peu comme des frites mais en plus "healthy".

Carottes au four, pesto léger - Mets simple et efficace

Traduisez par ”On mange quoi ce soir? j’ai pas le temps de faire un plat de légumes complet et long ! Help!”….*Carottes*

Je cherchais une recette simple rapide efficace mais si possible bluffante. Quand je parle de bluffante, je vais passer pour une folle mais je ne cherche pas forcément à épater mes amis ou autres. J’aime bien me bluffer moi-même le soir sur ma chaise en me disant “Doux Jésus, c’est bon ça !”. Essayez ! Vous verrez que ça fait du bien au corps, aux papilles et au mental.

Peu d’ingrédients, une cuisson au four, easy peasy = je fais autre chose pendant que ça cuit doucement. Pour gagner du temps, et ce malgré une importante quantité, je lave bien mes carottes ce qui me permet de ne pas les éplucher – c’est comestible, no stress. Et puis, c’est régressif. Coupées en petits tronçons, les carottes ressemblent à des frites. En orange, en un peu sucré et un peu moins gras.

Pour la saveur, j’ai voulu changer de la sauce moutarde-miel déjà essayée sur du butternut rôti et faire plus simple pour la cuisson mais avec tout de même un twist : ta-dam le pesto ! 

Encore une fois une histoire d’Angèle la débrouille : il y a des soirs où on ne veut pas for-cément manger un pesto bien gourmand et bien chargé en huile et en fromage ? Enfin rarement mais c’est plus raisonnable. Surtout qu’au fond le goût du basilic est magique, alors pourquoi ne pas en profiter tout seul. Et puis il y a surtout des jours où je n’ai pas tous les ingrédients d’un pesto à dispo. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut se décourager et ne rien faire. On improvise ! D’ailleurs l’impro c’est moins prise de tête que la norme. Le tout c’est de toujours avoir ces basiques à la maison. J’en parle d’ailleurs dans un article sur l’organisation de la cuisine.

Pour un repas complet, vous pouvez ajoutez des blancs de poulet, assaisonnement de votre choix, sur la plaque de cuisson. Pour la cuisson, température et temps : idem ! 

Le timer four sonne, il faut aller déguster vos frites de carottes !

4 cuillères à soupe d’huile d’olive

½ cuillère à café de sel (pas trop, on veut garder le goût un peu sucré de la carotte)d’olive

Après avoir bien lavé vos carottes, coupez les en petits tronçons (comme des frites/potatoes)

Répartissez-les sur une plaque de cuisson (avec papier ou film cuisson).

Préparez votre sauce : dans un bol mélangez 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, le persil, le sel, 1 cuillère à café l’ail en poudre, le poivre et l’eau (elle sert à étirer votre sauce, à en avoir un peu plus sans pour autant mettre des quantités faramineuses d’huile).

Badigeonnez les morceaux de carottes de cette sauce. N’hésitez pas à les retourner, les mélanger avec les mains pour que toutes les faces soient assaisonnées.

Lorsque le four est chaud, enfournez votre plaque pour 40 minutes à 200°C.

Pendant la cuisson, hâchez au couteau le basilic. Dans un bol, mélangez-le à 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et la cuillère à café d’ail en poudre restant. Émulsionnez bien le tout.

Contrôlez la cuisson pour éviter que de plus petits bouts brûlent.

Servez chaud ou froid dans une salade. Parsemez de votre huile au basilic.

Recette de bouillon original aux crevettes

Un bouillon sain et simple à préparer pour un repas cozy et surprenant: crevettes, thé vert et pamplemousse pour une note accidulée !

Recette de bouillon original aux crevettes - Simple et innovateur

Toujours en quête d’idée originale pour une soupe en ces premiers froids, et toujours inspirée par l’ambiance soupe miso maison, j’ai réalisé cette recette de bouillon crevettes-pamplemousse-thé vert. Au début je me suis lancée à tâtons dans cette recette originellement froide et je me souviens que mon amie avec moi à ce moment là m’a regardé en mode “alors les ingrédients individuellement ok mais là l’association … voilà voilà”. Eh bien figurez-vous que c’est impressionnant et bon !

Pas de grand piège lors de la réalisation de cette recette. J’étais la première surprise qu’une association aussi cocasse se déroule sans écume. Au delà d’être simple et goûtue, elle est saine. Sa base, le thé, auquel vous pouvez ajoutez du bouillon de légume au besoin, ne nécessite aucune matière grasse. Le pamplemousse est très riche en vitamines C, A, en antioxydants – très utile en automne et en hiver ! – et surtout il est pauvre en calories : 40 g par portion de 100g. Je me rends compte en écrivant que c’est un aliment que je ne pense pas assez souvent au pamplemousse. Enfin, pas besoin de rappeler à quel point la crevette est un allié minceur : pauvre en matières grasses, elle vous apportera les protéines dans ce plat. Comme je le disais ce bouillon peut aussi se déguster froid : il vous suffira de bien veiller à choisir des crevettes déjà cuites, et à assembler le jus de pamplemousse et le thé froids.

Faites chauffer l’eau et y faire infuser le thé (j’y ai ajouté la moitié d’un cube de bouillon de légumes).

Pressez les pamplemousses pour obtenir 20 cl de jus. Mettez ce jus dans une casserole et faites le chauffer. Ne porter pas le mélange à ébullition, simplement à frémissement.

Épluchez et découpez les crevettes en petits morceaux.

Plongez les crevettes dans le bouillon chaud pour 2 minutes et ajoutez le basilic au dernier moment.

Répartissez le bouillon dans 4 bols et dégustez.

Pommes au four et crème de marrons

Besoin d'une idée de dessert ou de goûter simple et rapide à préparer ? Les pommes au four et leur crème de marrons c'est une valeur sûre !

Pommes au four et crème de marrons - Simplement bon

“Y a de la gourmandise dans l’air, t’as le tablier de travers” … Après une virée au marché où je n’ai pas su quelle variété de pommes choisir pour un dessert, j’en ai pris 3 ! C’est difficile de faire de choix parfois, ok ?!

Je me suis penchée sur différentes variétés de pommes à cuire : 

La Granny Smith : souvent réduite à une simple pomme à croquer, la Granny Smith peut également se cuire. Il faut cependant équilibrer son acidité avec une préparation sucrée ou une autre variété de pomme plus curée et moins acide. Golden et Granny Smith font un tonnerre en tarte aux pommes ensemble. 

La Chanteclerc : de couleur jaune orangé vous la reconnaitrez facilement. Elle a aussi la particularité d’avoir une peau un peu rugueuse. Personnellement, elle me fait directement penser à une bonne pomme au four d’une recette de grand-mère. Sa chair est parfumée, fondante et sucrée.

et la Golden : on ne change pas une équipe qui gagne! La Golden c’est le go-to des desserts avec cuisson. Sucrée, elle donne de l’allure à vos plats, car elle reste assez ferme même après cuisson. 

Ça faisait un moment que je voulais faire un dessert pour vous le partager – et puis pour le manger aussi ! La pâtisserie c’est moins mon fort que la cuisine. Je me promets de faire des progrès, mais je pense que vous retrouverez plus des desserts “de cuisiniers”, mais toujours aussi gourmands. 

Les pommes au four, c'est un peu une madeleine de Proust pour moi. Je sais qu’on en faisait à la maison quand j’étais plus jeune et l’odeur des pommes, de la cannelle qui s’échappent du four … ça vaut toutes les bougies avec parfum du monde ! Je me souviens de recette avec du caramel maison, ou encore de la confiture de lait et là j’ai voulu innover à ma manière en fourrant les pommes de crème de marrons. Est-ce qu’il y a plus automnal comme mariage ? Ca me rappelle pleins de recettes de pâtisserie avec cette marque et ses boîtes auxquelles j’associe instantanément la crème de marron : Clément Faugier. 

J’ai été agréablement surprise par le mélange et l’harmonie des goûts de chacune de pommes avec le marron. Mention spéciale à la Granny Smith : son côté acidulé et le sucre et la rondeur de la crème de marron, maman, on aurait dit un bonbon ! 

À faire et à déguster en famille, entre amis, en n’amoureux, ou même tout seul si vous sentez qu’il vous faut une petite douceur cozy toute chaude ! 

Épluchez les pommes. Les vider en retirant le pédoncule. Essayez de ne pas trouer l’autre côté.

Disposez les pommes dans un plat allant au four.

A l’aide d’une cuillère à soupe ou à café, fourrez les pommes de crème de marron.

Pour les plus généreux, une boîte de crème de marrons devrait faire les six pommes. S’il vous en reste, pourquoi pas improvisez une chantilly et incorporez délicatement la crème de marron. À servir avec les pommes.

Mets du mois d’octobre – Courges et potirons

Identité, nutrition et cuisine courges et potirons ont plus d’une variété dans leur sac. Je vous propose deux recettes d'automne.

Mets du mois d’octobre - Courges et potirons - Simples et nutritives

Alors que Halloween arrive à grands pas, un focus sur notre ami Jack la courge s’impose. Identité, nutrition et cuisine vous verrez que la courge et le potiron ont plus d’une variété dans leur sac. 

Emblématiques de l’automne et de l’hiver avec leurs couleurs orangés, les courges et potirons sont des fruits (oui oui, des fruits) originaires d’Amérique du Sud. Alors qu’elles ont longtemps été réservées aux potagers des particuliers, plus pour un aspect décoratif (c’est là qu’on retrouve notre ami Jack!), on le voit depuis plusieurs années sur les étals.

Ce qui les caractérise des autres fruits et légumes c’est leur large variété de couleurs, de formes et de taille. Mais comme souvent la taille ne compte pas : ce sont des mets très doux et savoureux et avec une texture très onctueuse qui se dégustent de l’entrée au dessert. 

Les courges et potirons sont des cucurbitacées et ont pour cousine la courgette. Il ne faut pas confondre les courges et potirons avec la citrouille qui est elle plus ronde et plus orange vif, mais moins savoureuse (dommage pour la cuisine). La citrouille est très populaire, notamment chez nos voisins outre-Atlantique, et surtout appréciée pour son usage décoratif, pour Halloween of course mais aussi pour servir de récipient pour des soupes ou des purées. En cuisine, sa chair plus filandreuse et bien moins sucrée que les autres variétés est peu exploitée.

Les cucurbitacées sont regroupées en familles (ou espèces), au sein desquelles plusieurs variétés coexistent. Les familles, au nombre de trois, sont :

Cucurbita moschata : courge butternut et courge de Nice;
Cucurbita pepo : courge spaghetti, pâtisson, citrouille et… courgette !
Cucurbita maxima : cette catégorie regroupe les potirons (dont il existe au moins sept variétés, dont le potimarron, le rouge vif d’Étampes, le buttercup…) et les giraumons (turban ou bonnet de Turc, turban du Natal).

Varietate (ça veut dire variété en latin)

Voyons d’un peu plus près chaque famille de cucurbitacées.

La courge butternut. Écorce beige, chair jaune orangé, la « noix de beurre » ou encore « courge musquée » prend la forme d’une poire.

La courge de Nice (ou courge longue de Nice) ressemble à la butternut, en plus allongée.

La courge spaghetti, ou spaghetti végétal, de forme ovale, est dotée d’une chair qui une fois cuite donne de longs filaments ressemblant comme deux gouttes d’eau aux célèbres pâtes italiennes.  Ce qui d’ailleurs fait qu’on peut les déguster comme des spaghettis ; à la bolognaise, aux coques, à la carbonara, etc.

Le pâtisson. De couleur blanche, verte ou orange, de forme aplatie et dentelée, on l’appelle aussi artichaut d’Espagne ou d’Israël, bonnet de prêtre ou encore bouton de culotte (ou mini-pâtisson). Le pâtisson est délicieux en purée, en gratin ou encore farci.. Comme sa cousine la courgette, le pâtisson est une courge d’été. On le trouve sur les étals et dans les jardins de juillet à septembre.

                                                                                                      Les potirons 

Le potimarron. Ce potiron de 1 à parfois 5 kg présente une écorce soit d’un beau rouge brique, soit rose ou bien encore orangé. D’autres variétés ont une peau verte. Plus petit que le potiron, le potimarron doit son nom à la saveur douce, sucrée et quasi crémeuse de sa chair, qui rappelle la châtaigne ce qui lui a valu d’être longtemps appelé courge-châtaigne. Se conservant très bien, c’est le potiron idéal pour les soupes et les gratins.

Le rouge vif d’Étampes. C’est la variété la plus présente en France. Ce potiron très volumineux, aplati et côtelé, est doté d’une écorce mince et brillante. Sa chair est épaisse.

La courge musquée de Provence. C’est une variété présente sur les marchés du Sud. Sa chair est plus brune que celle du rouge vif d’Étampes. Se conserve très bien tant qu’elle n’est pas coupée.

Le buttercup. De forme arrondie, vert foncé à bandes gris-vert, le buttercup donne une chair très dense et plutôt sèche. Lui aussi possède un goût de châtaigne.

                                                                                                     Les giraumons 

Le turban ou bonnet de Turc. Souvent tricolore (blanc, vert, rouge), il est surmonté d’une calotte à trois bosses. Sa chair est ferme et sucrée.

Le turban du Natal. De taille modeste, son écorce est gris argenté. Sa chair est épaisse.

D’une manière générale, courges et potirons sont disponibles toute l’année. On les trouve néanmoins plus facilement de septembre à mars, avec une pleine saison d’octobre à janvier.

Peu caloriques, courges et potirons sont en revanche concentrés en micronutriments et particulièrement en bêtacarotène;

Leur très faible teneur en lipides, fait que nous pouvons les consommer régulièrement;

Le potiron est riche en vitamine A : 100 g de potiron cuit apportent l’équivalent de 42,71 % des Valeurs Nutritionnelles de Référence (VNR) en vitamine A. Cette dernière est très bonne pour les yeux, les os et le système immunitaire entre autres; 

Bon à savoir 
Au fur et à mesure du temps de stockage, la teneur en vitamines de la chair augmente. Attention, cette variable est aussi valable pour le sucre.

Partis dans vos emplettes vous verrez que sur le marché, les courges et potirons sont vendus entiers ou à la coupe. Dans les supermarchés, vous pourrez les trouver vous les trouverez également entiers mais aussi (pour les variétés du type Rouge vif d’Étampes ou la courge musquée – les plus généreuses en taille) en tranches sous film plastique (tranches d’environ 800 g).

Une des problématique d’acheter des produits frais c’est qu’on se retrouve parfois devant l’étal sans savoir comment choisir le bon produit. Pour notre focus du mois, devenez des experts de la sélection en rayon en 4 étapes:

Le pédoncule : pour les courges et potirons commercialisés entiers, veillez à préférer ceux qui possèdent encore une partie de leur pédoncule. C’est le gage d’une bonne conservation car le pédoncule va ralentir la déshydratation.

L’écorce : le produit idéal aura une écorce non fissurée et exempte de traces de coup.

La chair : visible s’ils sont achetés en portion filmée ou à la coupe sur le marché, elle doit être d’une couleur uniforme (sans tâches brunes). Trop mûre, elle deviendra molle et visqueuse.

La fermeté : potirons et potimarrons sont des fruits très fermes, voire durs comme du bois au toucher. Une zone molle sera le signe d’un début de pourrissement. Ce n’est jamais bon signe !

C’est un gros avantage de ces “fruits” d’automne : les courges et potirons peuvent se conserver entiers plusieurs semaines, et jusqu’à trois mois après leur achat. S’ils sont entiers et non entamés, gardez-les dans un endroit frais et sec.

Si pour x ou y raison vous avez opté pour un conditionnement en tranche(s), placez celle-ci au réfrigérateur dans un film alimentaire et conservez-la au maximum trois jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.

Les courges et potirons sont très faciles à cuisiner et à marier. Ils sont en effet très bons copains en termes de saveurs et de texture : ils s’associent avec tous les mets, dans tous types de préparations culinaires, de l’entrée au dessert.

Lavez et essuyez la courge ou le potiron ; ouvrez-le en deux et ôtez les graines et les filaments au centre. Attention, l’écorce est souvent très coriace : munissez-vous d’un grand couteau bien affuté et d’un torchon pour caler la courge sur la planche (en plus de votre main libre) de sorte qu’elle ne roule pas ou utilisez votre micro-ondes.

Coupez le fruit en quartiers (ce qui vous fait de plus petits segments à éplucher, c’est plus facile) que vous pèlerez à l’économe, tout simplement, avant de retailler la chair en morceaux au besoin.

Sachez cependant que l’on peut dans bien des cas laisser l’écorce (préalablement bien lavée évidemment), en particulier dans des préparations où la courge va être mixée. L’écorce ramollit à la cuisson et pourra facilement être mixée. Elle n’altère pas le goût de la préparation.

Pour la cuisson, on retrouve encore le côté pratique des courge et potirons.Ils se déclinent en de nombreuses variantes de cuisson, pour le plaisir de tous.

En soupe : environ 15 minutes dans un bouillon aromatisé avant d’être mixé;

A l’autocuiseur : 10 à 15 minutes, coupés en dés puis assaisonnés;

Au four : 40 à 50 minutes au four, en fines tranches ou en dés, pelés ou non;

A l’eau : 20 minutes à l’eau bouillante salée et parfumée dans une casserole ;

En gratin : d’abord réduite en purée, séchez rapidement la chair à la poêle pour évacuer le surplus d’eau et en garnir un plat à gratin. Assaisonner et recouvrir d’une couche de fromage râpé. Faites gratiner au four environ 10 min à 200°C;

Sauté : taillez des petits dés dorés à la poêle (avec de la graisse de canard, de l’huile d’olive ou du beurre).

Si cuisiner des produits de saison comme la courge vous tente, je vous propose deux recettes d’automne. J’ai moi aussi voulu sortir de mes sentiers battus qu’étaient soupe ou purée en préparant un dahl de butternut et du butternut rôti, sauce miel et moutarde.

Tatin de poire, gingembre & cannelle

Un peu de douceur avec cette tarte tatin à la poire et aux épices, pour le dessert ou le goûter.

Recette: Tatin de poire, gingembre & cannelle - Simplemets

Est-ce que vous aussi, vous avez des saveurs, des plats que vous avez mangés une fois et que depuis vous ne pouvez pas oublier et/ou voulez à tout prix remanger ? Un peu comme une madeleine de Proust des saveurs. Dernièrement la saveur que je voulais retrouver c’est celle d’une tarte tatin à la poire réalisé il y a quelques années par ma mère, dégustée un dimanche d’automne avec un thé au gingembre.

J’en avais gardé un souvenir de gourmandise si fort que j’avais ré-écrit dans ma mémoire la recette : tarte tatin de poire, cannelle, caramel, gingembre. Un souvenir si fort du thé aussi, élément cocooning par excellence avec une tarte que je me suis persuadée qu’il devait y avoir du gingembre dans la tarte également. Si fort que lorsqu’il y a quelques semaines, j'ai demandé à ma mère si elle avait encore la recette, elle m’a regardé un peu surprise en me disant qu’elle n’avait jamais fait de tarte tatin à la poire avec du gingembre. Ah. Puisque c’est comme ça je vais me la faire moi-même !

En pleine saison de la poire, ou plutôt des poires (il en existe plus de deux milles variétés!), je me suis orientée vers des poires Conférence, une variété d’automne. Elle convient particulièrement bien aux dessert type gâteaux, crumbles. 

La poire est un fruit délicat j’ai donc veillé à ne pas trop la cuire dans la poêle avec le caramel. Plusieurs méthodes coexistent apparemment pour la tarte tatin : les pro-poêle et les team crue-dans-le-moule. Concrètement, je n’ai pas de bonne ou de mauvaise réponse. Je trouve plus gourmande de passer les fruits dans le caramel avant de les mettre dans le moule à tarte. C’est vrai que si le caramel est trop chaud ou si vous les oubliez sur une face, ça peut les ramollir, casser les quartiers etc. Je pense que ça dépendra du rendu que vous voudrez pour votre tarte. SI vous cherchez un dressage millimétré de vos quartiers de fruits, peut-être oui que ce sera plus simple avec la méthode crue-dans-le-moule. N.B: j’étais agréablement surprise de la tenue de mes poires à la cuisson (et ce malgré la précuisson) et du dessin que je leur avait donné et qu’elles ont gentiment respecté. Mais fini de parler de ma poire !

Puisque je devais à tout prix retrouver ce parfum de gingembre de la tarte j’ai réfléchi à comment l’incorporer. C’est tout naturellement que j’ai opté pour le caramel. Un caramel un peu spécial. C’est le premier caramel que je fais avec de l’huile de coco. Bon tout n’est pas parti d’une idée de génie, hein ! Je ne mange pas de beurre, je ne cuisine pas au beurre : les probabilités de trouver du beurre chez moi sont donc très minimes et je n’aime pas en acheter pour en laisser… Oui, j’ai de gros dilemmes dans ma vie. J’ai choisi de prendre de l’huile de coco en me disant qu’elle se marierait d’autant plus avec le gingembre. En parlant d’arômes, j’ai voulu remplacer une partie du sucre par du miel, que je trouve plus aromatique en effet. 

Ni une ni deux, me voici avec un caramel pas comme les autres dans lequel j’incorpore du gingembre haché. Puis les poires et de la cannelle en poudre. J’en avais déjà l’eau à la bouche. Ce caramel vous allez vouloir le conserver dans le moule pour qu’il cuise avec les fruits et les compote un peu. Oui, c’est logique mais conseil d’amie refermez bien la pâte à tarte sur vos fruits ET choisissez un moule hermétique. J’ai voulu prendre un moule à manquer et sa plaque pour avoir une tarte plus petite et des bords plus larges… erreur… une partie du caramel s’est … échappée, y’a pas d’autres mots. Rien de gravissime pour la recette mais c’est moins sympa pour la partie nettoyage.

Mais trêve de bavardages, mon thé au gingembre refroidit ce serait dommage de le boire froid avec ma petite tarte tant attendue.

1 Pâte à tarte (brisée pour ma part, une pâte sucrée ou sablée fonctionnera très bien !)

1 grosse cuillère à café d’huile de coco

Lavez et épluchez vos poires. Vous pouvez les couper en quartiers ou toute autre forme qui vous conviendra mieux pour le dressage.

Dans une poêle, faites fondre l’huile de coco puis ajoutez le miel et le sucre roux. Laissez caraméliser et ajoutez le gingembre.

Ajoutez les poires et faites les revenir 2-3 minutes en ajoutant la cannelle. Lorsqu’elles commencent un peu à cuire et que toutes les faces ont été dans le caramel, retirez-les.

Laissez le caramel s’épaissir (vous devez pouvoir “tracer un trait” avec une spatule et que le fond de votre récipient reste apparent quelques secondes.

Pendant ce temps, vous pouvez commencer à répartir vos poires dans le moule.

Recouvrez de la pâte et fermant bien les bords.

Enfournez pour 30 minutes à 190°C. La pâte de votre tarte doit avoir coloré.

Attendez quelques minutes après la fin de la cuisson pour démouler votre tarte sur un plat pour le service.

Recette de la Soupe miso maison

Après l'avoir fait une fois, la soupe miso en livraison ne sera qu'un fade souvenir.

Recette de soupe miso maison avec un twist - Simplement relevée

La concurrence des livreurs de sushi va trembler ! Hahaha 

En vrai, j’ai commencé cette recette en me disant “mmmmh ouais on va voir où ça nous mène” et le résultat est plutôt assez cool, #proud. 

Les premiers jours un peu froids se faisant ressentir, je cherchais des idées originales de soupes ou bouillons pour varier de la traditionnelle soupe de légumes. Je me suis mise au challenge de réussir cette soupe miso car c’était le genre de mets qu’on mange au restaurant japonais et qui resterait une recette ancestrale secrète jusqu’à la fin des temps. Et bien non ! Ca vous tente d’épater vos potes en la reproduisant ? Je vous jure que c’est simple – à conditions d’avoir une hôte aspirante ou des fenêtres; vous allez voir où je veux en venir…

La soupe miso qu’est-ce que c’est ? 

D’origine japonaise donc, ce bouillon de soja fermenté est une option très saine et réconfortante pour vos repas du soir. D’autant plus pour des soirs d’automne ou d’hiver où vous voulez manger rapidement.

Le miso, c'est une pâte de soja aromatisée, fermentée et salée. Les algues Nori sont différentes algues rouges comestibles, utilisées dans la cuisine japonaise notamment dans l’élaboration des makizushi et des temaki.

Les algues sont tout d’abord lavées à l’eau douce puis broyées et disposées en fines couches, ce qui donne une fois séchées des feuilles. Lorsqu’elles sont séchées, la couleur rouge s’estompe et on obtient des algues noires ou vertes. Ici j’ai utilisé des algues noires. Elles peuvent lors de la cuisson dégager une forte odeur de … poisson séché ? Le pourquoi de l’importance d’aérer à ce moment là ! De manière générale le bouillon aura un goût de fumet de poisson. 

Vous pouvez, comme c’est le cas dans la soupe miso traditionnellement servis dans les restaurants ou avec vos commandes en livraison, ajouter du tofu (blanc ou fumé). Bizarrement, et malgré mon désamour du soja dans d’autres plats, ici ça paaasse ! Vraiment j’étais bluffée. Je pense que ça tient du bouillon très savoureux qui “couvre” un peu le goût du tofu. 

Un des points “négatifs” de cette recette, c'est la rareté des produits typiques de la soupe miso (la pâte de miso et l’algue nori). C'est-à-dire que, comme moi, vous risquez de vous dire “mais comment vais-je utiliser à nouveau ces ingrédients ?”. La réponse : soit en refaisant cette soupe (parce que je vous jure que maison, elle est super simple et rapide) ou alors en faisant des makis pour l’algue nori ou en remplacement du sel dans les vinaigrettes par exemple pour la pâte de miso. 

Pour finir de vous convaincre, l’elevator speech de cette recette : “seulement 6 ingrédients pour une préparation de 15 minutes, du début à la fin. Un résultat sain, vegan, gluten-free et si réconfortant.” 

0,95 l bouillon de légumes (réalisé à l’avance ou bouillon cube de légumes)

Mettez le bouillon de légumes à chauffer et portez à légère ébullition.

Coupez la feuille d’algue en large rectangle (mon conseil : en trois dans la longueur puis en deux dans la largeur).

Une fois que le bouillon bout légèrement, ajouter l’algue et cuire pendant 5 à 7 minutes.

Pendant ce temps, mettez la pâte de miso dans un bol, ajoutez de l’eau chaude et mélanger jusqu’à obtenir une pâte plus fluide et homogène. Réservez.

Ajoutez la blette/épinards/autres, l’oignon et le tofu dans le bouillon. Laissez cuire pendant 5 minutes.

Retirez du feu pour ajouter la pâte de miso. Mélangez bien pour l’incorporer au bouillon.

Goûtez et ajoutez si besoin un peu plus de miso ou du sel.

Servez chaud – c’est meilleur quand c’est fait du jour !

Recette de Steaks végé de haricots rouges

Une recette toute simple et rapide de "steak" végétariens à base de haricots rouges. Très facile à préparer, c'est comme un chili con carne mais végétarien.

Recette de Steaks végé de haricots rouges - Simplemets

Alors que Veganuary se poursuit, le mois de janvier est l’opportunité de découvrir et d’apprécier des alternatives végétariennes à des plats et saveurs déjà connues.
Aujourd’hui, je vous propose une recette toute simple et rapide de “steak” végétariens à base de haricots rouges. Très facile à préparer, ça se marie à merveille avec du riz, des poivrons, une sauce tomate épicée. En fait un peu comme un chili con carne mais sin carne cette fois-ci.

Pour information, j’ai réalisé cette recette sans blender (oui, ça devient urgent, il faut que je m’en achète un nouveau ! ), à la main, à l’huile de coude. Et bien, sachez que même comme ça, la recette ne m’a pas pris plus de 30 minutes montre en main.

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