#WORLDFOOD – La cuisine asiatique en France

Depuis quelques années, la cuisine asiatique a confirmé sa place en tant que l’une des cuisines préférées des Français. Selon une enquête réalisée par Harris interactive pour … Deliveroo (tiens tiens) plus de 6 Français sur 10 sont véritablement adeptes de la cuisine asiatique !

Dans cette même étude menée en janvier 2019, 2 Français sur 3 déclaraient consommer de la cuisine asiatique au moins une fois par mois, et 1 Français sur 4 en consommer chaque semaine. Vous vous situez où vous ? Moi je suis plutôt sur une fois par mois 

Le succès de cette cuisine est selon moi en partie dû au fait qu’elle est associée à des plats que l’on consomme à plusieurs. Quand on mange « asiat’ », on partage avant tout un moment entre potes, en famille, aussi bien sur place qu’à emporter.

Mais problème : si elle est qualifiée de «parfumée», « exotique» , « savoureuse » ou encore « colorée », elle est aussi considérée comme calorique. Aïe.

Je me souviens même d’un article dans Version Femina quand j’étais plus jeune, qui recommandait les plats à privilégier et ceux à zapper au restaurant chinois. Comme quoi c’est un vrai sujet.

Un exemple pour un menu de restaurant chinois

menu restaurnat chinois

En soi, rien de l’ordre du super cheat meal, ça va ! Encore une fois, ça reste une question de varier son repas et de ne pas prendre que des plats avec beaucoup (trop) de nouilles ou riz et de la sauce en abondance. En vérité côté nutrition la cuisine asiatique est moins grasse que la cuisine occidentale si on ne tient pas compte des aliments frits (point important quand même !).

Le truc c’est que oui l’Asie a sa propre culture gastronomique, mais que cette culture est bien trop souvent résumé au riz, aux épices et au soja. La cuisine asiatique c’est bien plus que ça. Légumes, viandes et poissons, légumineuses, féculents autres que le riz, découverte des cinq saveurs (le salé, le sucré, l’amer, l’acide et le piquant). Et puis surtout la cuisine asiatique c’est un mélange de cultures asiatiques de plein de pays différents. On ne devrait pas dire « la cuisine asiatique » ! On ne dit pas « la cuisine européenne » sans entrer un minimum dans le détail des pays.

Si vous voulez en apprendre plus sur la cuisine asiatique, et comprendre la différence entre cuisine chinoise et vietnamienne ou indienne, l’article de SuperProf est assez complet sur le sujet et vous donne des pistes de blog à explorer !

Les 10 plats asiatiques préférés des Français

En attendant, voici comme promis les 10 plats de la cuisine asiatique préférés des Français en 2019 (étude Harris Interactive).

  • Les nems
  • Le riz cantonais
  • Les nouilles sautées
  • Les rouleaux de printemps
  • La tempura
  • Les samossas
  • Le porc au caramel
  • Le bœuf aux oignons
  • Le canard laqué
  • Les sushis et makis

On notera l’entrée de « nouveaux plats », très plébiscités chez les moins de 35 ans et dans les grandes villes : le bo bun, le banh mi et le bibimbap.

Les nems

Origine : Vietnam
Ingrédient principal : Feuille de riz

Les nems ou encore les pâtés impériaux, sont l’un des mets les plus dévorés de la cuisine asiatique. Ces rouleaux croquant peuvent être composé d’une diversité de farces et garnitures. Les plus consommés en France sont ceux à la viande de porc, les crevettes et le poulet. N’oublions pas la fameuse sauce d’accompagnement nuoc mam !

Le riz cantonais

Origine : Chine
Ingrédient principal : Riz basmati

Le riz cantonais est le ying et le yang de la cuisine chinoise ; flexible et ferme. Il s’agit d’un riz frit composé généralement d’omelettes, de lamelles de jambon et des petits pois. Mais rien ne vous empêche d’y ajouter des variantes de légumes à sa sauce !

Les nouilles sautées

nouilles sautees

Origine : Chine
Ingrédient principal : Nouilles de blé, de riz, de sarrasin ou de légumes

Les nouilles sautées ou encore Chao Mian est un met qui se retrouve dans toute l’Asie de l’Est et du Sud-Est. Tel que le riz cantonais, il peut se customiser avec une variété de légumes et de viandes tels que le poulet, le porc, le bœuf les oignons, les crevettes, les pousses de soja…

Les rouleaux de printemps

Origine : Vietnam, (il existe un met assez similaire en Chine, les pâtés impériaux, qui sont frits)
Ingrédient principal : Feuille de riz

Ils se composent traditionnellement d’une garniture cuite (bœuf, porc, poulet ou crevette) et de légumes crudités : germes de soja, carottes, concombre, salade, feuille de menthe ainsi que des vermicelles de riz. Puis, les garnitures sont ensuite enroulées dans une feuille de riz fine (contrairement aux nems).
Pour la petite anecdote, le rouleau de printemps était servi pendant la fête de Qing Ming qui se déroule au … printemps.

Le tempura ou beignet Tempura

Origine : Japon
Ingrédient principal : Farine & assortiment de légumes, fruits de mer, poissons et autres

Il s’agit d’un assortiment de beignets à base de farine, jaune d’œuf et d’eau glacée dans lequel on trempe des légumes, des fruits de mer ou des tranches de poisson. Pour la petite histoire, le tempura doit son origine aux Portugais qui débarquèrent sur les côtes nippones au XVIe Siècle. Ceux-ci avaient pour habitude de cuire des poissons et fruits de mer dans une pâte à beignet durant le jeûne des Quatre-Temps (tradition religieuse). Les Japonais en ont développé une cuisine beaucoup plus fine que le plat d’origine portugaise. Le tempura est une friture très légère qui permet à l’ingrédient de base de conserver toute sa saveur.

Les samosas

Origine : Asie Centrale et Moyen Orient
Ingrédient principal : Fine pâte de blé

Le samosa est l’un des mets les plus populaires d’Inde. Ce beignet triangulaire est composé d’une fine pâte de blé qui enveloppe la farce faite de viande, de légumes et d’épices.

Le porc au caramel

Origine : Vietnam et Chine
Ingrédient principal : Viande de porc

Cette succulente recette marie parfaitement le sucré et le salée. Le porc au caramel vietnamien est un filet mignon de porc sauté en « wok » avec un ensemble d’arôme, de nuoc mam (ce qui le rend assez salé) et garni d’œufs durs et de légumes. Il se décline au caramel, au gingembre ou à la citronnelle. En Chine, il est beaucoup caramélisé et le nuoc mam a cédé sa place à la sauce soja.

Le bœuf aux oignons

Origine : Chine (de Pékin pour être plus précise !)
Ingrédient principal : Viande de bœuf

En Chine, ce plat est un exemple de comment marquer le statut social relativement aisé de ceux qui consomment de la viande. En effet, prisée des habitants du centre et du sud du pays, la viande de bœuf est considérée comme un produit sain et haut de gamme, au prix encore assez élevé. Sa cuisson se fait au wok, à l’huile de sésame et à la sauce soja, et s’accompagne de légumes également revenus au wok, de nouilles frites ou sautées ou de riz.

Le canard laqué

Origine : Chine
Ingrédient principal : Viande de canard

Le canard laqué se prépare en enduisant sa peau d’une couche de miel. Il est ensuite cuit dans un grand four (à bois, dans la tradition) à une température d’environ 270° C pendant 30 à 40 minutes. Le canard est régulièrement tourné en cours de cuisson afin d’obtenir une cuisson homogène.

Les sushis et makis

Origine : Japon
Ingrédient principal : Gohan (riz japonais)

Le sushi ne nécessite plus d’introduction. Ce plat traditionnel japonais est composé d’un riz vinaigré associé habituellement avec un poisson cru ou des fruits de mer. Le tout est ensuite enrobé d’une tranche de neta ou encore des feuilles d’algue nori. A propos du riz : reconnaissable à ses gros grains ronds, le riz Gohan est collant à la cuisson et permet une bonne tenue du sushi-maki. Vous n’en avez pas ? Utilisez du riz rond à risotto ! 

sushi photo

Ce premier article #Worldfood vous a plus ? Dites moi si vous aimeriez me voir faire certaines des recettes du top 10. Je suis prête à relever le défi !

Sinon … petite oubliée du classement alors qu’elle accompagne ses copains sushis et makis un peu partout : la soupe miso. Vous avez déjà essayé d’en cuisiner ? Je vous explique à quel point c’est simple dans ma recette de soupe miso maison.

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